HISTOIRE  DE  TOUL

 

 

 

LA GAULE

En ce temps là, la Gaule était habitée à l’ouest par les

Armoricains, au sud-ouest, par les Aquitains, au sud-est,

par les Gaulois Transalpins, au centre, par les Gaulois

Chevelus, et au nord, par les Belges.

 

Parmi les Belges, il y avait la tribu de Rèmes, des

Médiomatriques,  etc.…et la tribu des Leuques (ou Leuci)

 

TOUL fut fondé sur un site d’habitat préhistorique ancien

par la tribu gauloise des Leuques.

 

JULES CESAR  a pacifié la Gaule au premier siècle

avant JC et TOUL portait le nom de Tullum et était traversée

par la grande voie LYON – TREVES. Au troisième siècle,

elle se réduisit devenant un castrum entouré de remparts.

Elle était alors une des quatre métropoles de la province de petite Belgique. TOUL sera alors occupée par les Romains jusqu’à l’arrivée des Francs

 

 

 

 

 

 

 

SAINT MANSUY évangélisa la Gaule dans la deuxième moitié du quatrième siècle et TOUL devint le siège d’un évêché

en 365 et saint MANSUY le premier évêque .Il fut enterré dans le cimetière qui se trouvait à proximité de l’abbaye St. Mansuy

qui s’élèvera ensuite sur ce même site . Le premier édifice chrétien fut sans doute l’oratoire dédié à St. PIERRE, hors des murs de la citée.

 

 

 

 

  LES HUNS, sous la conduite de leur roi Attila, dévastèrent les faubourgs de Toul en 451.

 

 

                          

 

 

CLOVIS,  roi des Francs saliens (458-511)                        

de retour de la bataille de Tolbiac vers 496, fit halte à TOUL. Il fut instruit à la religion chrétienne par le prêtre  WAAST qui deviendra évêque par la suite et sera canonisé.

                      

 

SAINT EPVRE  fonda  l’église Saint Maurice au début du VI eme siècle. Son  successeur y établi une abbaye.

 

 

LE TRAITE DE VERDUN  en 843, partage l’empire carolingien entre les fils de LOUIS  1er le pieux, lui-même fils de CHARLEMAGNE. L’Austrasie fut attribuée à LOTHAIRE  1er qui créa le royaume de Lotharingie en 855. Celui-ci fut partagé dès 870 entre CHARLES  le chauve roi de France et LOUIS  le germanique, roi de Germanie

 

 

 

OTHON  1er le germanique et son frère BRUNON Evêque de Cologne, séparent en 962 la Lotharingie en deux duchés, celui de la Lorraine Haute, qui comprend les diocèses de Trèves,  Metz, Toul et Verdun, et celui de la Lorraine Basse (qui a conservé le nom de Lorraine) Ces quatre évêchés sont indépendants. Le pouvoir impérial assoit principalement son autorité sur les Evêques qui deviennent plus puissants que les Ducs.

 

 

 

LES EVEQUES, de 927 à 1261, nommaient les comtes de TOUL, puis le comté leur appartint, formant ainsi une enclave dans les états du Duc de LORRAINE, et ne relevant que de l’empereur de l’Empire Germanique. Leur domaine spirituel s’étendait sur un des plus vastes diocèses de la chrétienté. L’Evêque est propriétaire  foncier, comme tout seigneur, il dispose des pouvoirs judiciaire, politique et économique. Enfin, il perçoit des droits, taxes, redevances sur ses sujets et il est autorisé à battre monnaie. Il y eu de nombreux conflits entre évêques et bourgeois au XIII ème siècle et, en 1366, l’empereur    CHARLES VI confirma les droits de la ville contre les Evêques. TOUL fit partie du royaume de Germanie, puis du Saint Empire Germanique de 925 à 1552.

 

 

 

EUDES, Comte de  CHAMPAGNE, en 1036,  revendiquant l’Evêché, assiégea TOUL, brûla les abbayes de Saint MANSUY et de Saint EPVRE, le faubourg de Saint AMAND et l’église Saint GENGOULT.

 

 

 

HENRI  II  roi de France (1547-1559) poursuivi la politique de son père contre CHARLES QUINT, pour cela, il s’allie aux Turcs et aux princes protestants allemands et occupe les trois évêchés dont TOUL le 12 avril 1552 suivi de 7500 hommes, et séjourna au palais épiscopal. Le comté fut annexé par la France en 1648 par le traité de Westphalie.

En 1552, le pouvoir royal est désormais représenté par un Gouverneur.

 

    

 

 

HENRI  IV, roi de France (1589-1610) vint à TOUL le 7 avril 1603 avec ses troupes et occupa le pays. Il habita pendant son séjour une maison de la rue Inglemur et fit mettre en liberté tous les condamnés pour sorcellerie.

 C’est à la suite du siège de TOUL par le Duc CHARLES III de LORRAINE et la capitulation de la ville  le 18 août 1589, que HENRI  IV enjoignit aux magistrats «  de rentrer dans son  obéissance en secouant le joug de la ligue ». Après 5 années, s’étant converti au catholicisme, HENRI  IV conclu la paix avec les ligueurs (novembre 1594 et décembre 1595) et accepta de donner le titre de Lieutenant Général de TOUL et de VERDUN au fils de CHARLES  III.

 

                    

       

 

 

LA SORCELLERIE A TOUL

Au temps d’Henri IV, elle fut épouvantable surtout dans les années 1619 à 1621

En 1619, il y eu huit condamnations dont six exécutions le même jour. Après être passé par la question ordinaire, puis extraordinaire, les condamnés étaient jugés et la sentence en ce temps là était la confiscation de tous les biens et la condamnation à être étranglé, puis brûlé.

De 1584 à 1623, on connaît ainsi 67 procès de sorcellerie intentés contre des habitants de TOUL. Parmi ces accusés, se trouvaient 53 femmes, 14 hommes dont le sort fut le suivant : 45 furent condamnés à mort et  brûlés, 13 bannis, 4 subirent des peines diverses, 1 fut acquitté et le dernier mourut en prison.

 

     

 

 

LES FORTIFICATIONS - La première enceinte primitive date du III ème siècle.

La seconde enceinte fut construite au IV ème siècle avec des murs garnis de tours.

La troisième enceinte fut élevée à partir de 1238 et comportait une cinquantaine de grosses tours et de petits ouvrages avancés.

La quatrième enceinte sous Louis XIV par VAUBAN, de 1699 à 1712 et comporte 9 bastions royaux entourés de fossés inondables avec trois accès : les portes de la Moselle, de France et de METZ

 

           

            

 

 

LA VILLE DE TOUL au IX eme siècle n’était pas très importante et elle se subdivisait en plusieurs cartiers qui prirent forme un peu plus tard : Le châtel, aujourd’hui la rue Michâtel, ou l’oppidum  primitif, que protège l’enceinte romaine datant de Valentinien 1er(empereur romain de 364 à 375) – Le bourg qui s’élevait à l’ouest et au nord-ouest – Les deux faubourgs de Saint EPVRE et Saint MANSUY.  Au XVI ème siècle, la ville

 

 

 

LA REVOLUTION entraîne de  nombreuses destructions et saccages d’églises, couvents et abbayes et met fin à 14 siècles d’histoire épiscopale. L’évêché de TOUL a été supprimé par décision de l’assemblée nationale par décret du 02-07-1790.                                           

 

 

 

LE SIEGE DE TOUL du 14 août au 23 septembre 1870, la ville résista contre les prussiens mais dut capituler et la ville fut investie.

Après 1870, le système défensif fut renforcé par SERE de RIVIERES qui implantât une série de forts sur les points élevés des alentours.

 

   

 

 

LA GUERRE DE 1939-40 – Pendant la deuxième guerre mondiale, la ville subira d’importants dommages par les bombardements et sera  incendiée en juin 1940. Elle sera détruite à 40%.

TOUL connut ensuite une période de re-militarisation avec l’installation des bases de l’OTAN  et de nombreuses unités

 

 

 

                       

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