LEGENDES DE TOUL

 

 

Le Mécréant

 

 

Au moyen age, la cité de Toul était très animée, avec la présence de son évêque, des diacres et archi-diacres, des chanoines, des moines.

 

Tôt le matin jusqu’au soir, dans les rues et ruelles proches de la cathédrale, on voyait nombre de religieux et de passantes se rendre aux offices.

 

Dans une de ces rues, demeurait un cordonnier, il avait une échoppe et travaillait à même la rue. C’était un curieux personnage, il était méchant, coléreux. Il jurait, sacrait, blasphémait .Les braves vieilles le prenaient pour un sorcier, mais lui ne croyait ni au diable ni à dieu.

 

En face de son échoppe, se trouvait la demeure de messire le grand archi-diacre.Au-dessus du porche, il y avait une niche qui abritait une statue de la vierge. Dans ces moments de colère, le cordonnier s’en prenait à la statue. Pourquoi ? Rien de précis, mais cette statue l’irritait.

 

Un jour, de très mauvaise humeur, en ouvrant ses grands volets de bois, sa colère fut encore plus forte. Il prit un caillou et le lança en direction de la statue. Sous le choc elle allait se briser.Mais la pierre se posa délicatement dans la main ouverte de Marie.

 

Le bottier en demeura interdit, ne parvenant pas à comprendre.Il réalisa que s’était un miracle et dés lors retrouva la foi. On ne l’entendit plus jurer ni blasphémer.

 

Pour pérenniser ce moment, la rue prit le nom de Pierre Hardie. Telle est la légende locale.

 

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