Plus anecdote que légende
Les bourgeois toulois, en conflit avec leur évêque, avaient construit une tour
en bonne maçonnerie, percée de meurtrières et dont le sommet était constitué d’une coiffe en bois crénelée.
Cette tour pouvait abriter une vingtaine de personnes. Elle se situait à l’angle de la rue des tanneurs et du pont enjambant l’ingressin.
Ces toulois défiaient la milice de l’évêque, lorsque celui-ci envoyait ses mercenaires, les bourgeois se réfugiaient dans la tour et depuis les ouvertures jetaient projectiles divers sur les hommes d’arme.
Vers le XIIIe siècle, un dénommé Girard, officier de l’évêque, plus arrogant provoqua et prit d’assaut la tour. Les gardes l’occupèrent et cela narguait les habitants.
Ils se concertèrent et armés de pioches, de fourches, attaquèrent les soldats.
Vainqueurs, ils reprirent la tour, et du haut de la tour se moquèrent de Girard en lui criant « Gira Niva, Gira Niva » c’est-à-dire « Gira n’y va pas ».
De cet événement, le pont prit le nom Gira Niva.
Depuis l’ingressin est recouvert, il n’y a plus de pont, mais la rue garde le nom de :
« Rue Pont Gira Niva »